Le retour reste l’étape la plus délicate d’un voyage. C’est au moment précis de prendre l’avion que tu jettes un dernier regard au loin, que tu soupires. Rentrer ressemble à une déception amoureuse, à se réveiller d’un rêve qui nous était plus que familier et à s’obliger à reprendre le « train-train » quotidien.
Bonheur des retrouvailles
Tu te motives en te rappelant que chez toi, il y a ceux qui t’aiment. Tu songes au plaisir de les revoir, car s’ils n’y étaient pas, qu’est-ce-qui nous pousserait réellement à rentrer ?
Recherche d’évasion
Tu rentres de nouveau dans ce cycle social monotone et tout ce qui te reste du voyage sont les souvenirs qui prennent vie sous une forme d’échappatoire, d’évasion de ce quotidien brusque et amer.
Ailleurs, à la même heure…
18h pile. Que faisais-tu en Suisse à cette heure-ci ? Tu admirais le coucher du soleil près du lac Léman. Et à Beyrouth, que fais-tu ? Tu es coincé au bureau te remémorant une jolie balade dans les ruelles de Grenade en Espagne, une randonnée à Assise en Italie, ou tout simplement les beaux paysages vus à travers la fenêtre d’un train à destination inconnue.
Retour à la réalité
Le voyage achevé, tu retrouves tes repères. Reprends ton boulot avec beaucoup plus de motivation, enchaîne avec des projets concrets. Apprends à contrôler ce chamboulement, à encaisser le tout. C’est ainsi que tu planifieras ton nouveau départ.
Le retour est-il aussi, pour toi, une épreuve difficile ?
Magnifique !
Merci !
When a dream ends another one starts… Therefore we’ll travel again…
Indeed, travelling leaves you speechless!
Splendid!
Thank you Clara. Did you get over the feeling of blues after your trip to Spain?
C’est beau : “les beaux paysages vus à travers la fenêtre d’un train à destination inconnue.’’ J’avais toujours envie de visiter la Suisse et l’Espagne, et maintenant j’ai hâte ! 🙂
Par ailleurs, je peux bien voir que tu aimes utiliser les mots « chambouler » et « chamboulement » dans tes textes, ce qui n’est pas mal mais ce sont plutôt des mots familiers. Peut-être que le mot « changement » serait meilleur et plus simple ici.
Bonne continuation ! 🙂
N’hésite surtout pas à visiter l’Espagne et la Suisse, l’un exotique et chaleureux, l’autre paisible et serein.
Le mot changement n’a malheureusement pas pu exprimer ce bouleversement intense que je ressentais à chaque retour. Chamboulement me donnait l’image de ce « sens dessus dessous », voire de ce chambardement que l’on peut vivre.
En attendant le prochain voyage..
En espérant qu’il ne tardera pas à être planifié. Un voyage prévu dès la fin de cette crise sanitaire ?
Le retour est également difficile aux poumons… L’air est moins pollué en Europe, et je sens vraiment la différence dès mon retour…
Malheureusement, le retour est toujours dur sur tous les niveaux. J’ai trouvé une grande différence entre la qualité de l’air au Liban et en Europe, surtout lors de mon retour de la Suisse. Mais bon, il faut vivre avec! Retrouver la famille, les amis, le boulot ne compensent-ils pas les imperfections du quotidien?
Magnifique, merci!
J’espère que ces blues ne sont pas si intenses chez toi et que tu reprends ton quotidien assez rapidement après un voyage !
Interessant!
Merci !
J’ai la gorge nouée! C’est tellement bien décrit que ça me rappelle mes propres souvenirs.
Merci Sarah ! Eh oui, nous avons apparemment tous ressenti cette angoisse lors d’un retour. Mais n’est-elle pas parfois la source même de notre motivation ?