Il fallait s’y attendre… Un bulletin en version papier et publié en ligne ne plaît plus à l’Homo numericus. En effet, il ne se contente plus d’écrire dans l’espoir d’être lu mais il recherche aussi à sonder l’opinion des lecteurs. Quant au lecteur qui appartient à cette nouvelle race de notre ère numérique, il n’est plus un simple consommateur ; il veut aussi avoir son mot à dire sans restriction d’accès. De plus, il n’aime plus lire une publication d’un seul coup mais il préfère lire quotidiennement un billet court, percutant, et distrayant. Enfin, il aime errer à son propre rythme, d’une page à une autre, d’un blog à un autre grâce aux hyperliens, rétroliens, etc.
Voici la recette qu’il a fallu suivre pour créer ce blog. Dans le grand plat du blog Mosaïk, il a fallu verser une tonne de motivation, de l’effort et de l’enthousiasme à ras bord, les mélanger avec un concentré de créativité et une bonne dose de compétences linguistiques et techniques. Le tout a été nappé d’une généreuse couche de bonne volonté pimentée de quelques graines d’esprit critique. Pour que ce plat puisse être dégusté le plus longtemps possible, il devra être servi avec de la détermination, de la persévérance et un sens aigu de l’engagement.
Si ce blog vient répondre au souhait émis par la promotion 2013 des Traductrices-Rédactrices de l’ETIB, il augmentera aussi, à sa façon, leur visibilité et celle de l’ETIB. Si Mosaïk, lors de sa conception, avait un objectif modeste, celui de s’adresser aux Étibiens et Étibiennes, il aura désormais affaire aussi à des lecteurs anonymes qui l’enrichiront de leurs commentaires. Si Mosaïk survit, quatre ans après sa création, c’est qu’il a une mission à accomplir : celle de servir de plateforme de traduction humaine au moment où la traduction machine gagne de plus en plus de terrain.
Lina SADER FEGHALI
N.B. Sans le soutien inconditionnel du « chef », M. Stéphane BAZAN, directeur de l’Unité des nouvelles technologies éducatives (UNTE), pour diriger l’opération de mise au point technique, le blog Mosaïk n’aurait pas vu le jour en l’espace d’un mois.
Un carnet de voyage en cuir ? Un journal intime bien préservé derrière un tas de livres ? L’Homo numericus ne les connait plus…. Le blog est bien une de ses prédilections. Pour moi, la finalité d’un blog est bien le partage que l’on peut observer ici sous toutes ses facettes : partage d’une information insolite, d’une caricature humoristique, etc. Je trouve cela formidable d’avoir monté un tel projet avec des étudiantes dans le cadre d’un cours et surtout d’avoir partagé avec nous cette aventure …. C’est un carnet de voyage qui ne sera jamais poussiéreux puisque comme le papillon sur la mosaique vous continuerez à butiner dans les plus belles fleurs (articles, caricatures etc.) et à partager avec nous vos trouvailles. Bravo !
Une machine demeure un objet programmé qui ne peut dépasser les limites de son concepteur ni considérer des situations particulières. Dans un monde où tout est de plus en plus comptabilisé et répertorié, votre mission qui est de remettre «de l’humain» dans l’humanité est louable ! Vive la traduction humaine !
Il y a quelques années, une décennie peut-être, il y avait à Montréal une compagnie qui s’appelait “machina sapiens”. Et maintenant je me vois face à “l’homo numericus” !! J’avais beaucoup aimé le “machina sapiens”, et voilà que j’aime maintenant cette originalité de l’imagination avec ce nouveau terme qui convient à notre ère numérique.