Les langues évoluent et l’essor des néologismes rend les dicos plus jeunes et plus… grossiers.
Chaque année, les éditeurs du dictionnaire Le Robert, vont à la quête de nouveaux mots. Pour le cru 2014, ce sont les mots du langage familier qui sont recrutés. On y retrouve alors des mots du jargon oral comme : “kéké” qui désigne un frimeur, “bombasse” qui qualifie une femme sexy, “chelou” qui signifie en verlan louche, étrange, “choupinet” synonyme de mignon, “galoche” qui équivaut à bisou avec la langue, “clasher” qui signifie attaquer et “plan cul”, la traduction est-elle nécessaire ?
Ces mots et expressions viennent enrichir le rayon des “bizarreries”. Les lecteurs seront aussi étonnés de trouver dans leur nouveau dico le “bas-culotte”, qui désigne les collants en québécois, ou le “chialage” qui consiste à se plaindre sans cesse, autrement dit à chialer.
Ce jargon familier, à connotation parfois sexuelle, est issu, en premier lieu, du français québécois qui a pour ancêtre le français populaire des XVII et XVIII siècles. Aujourd’hui, on compte plus de 60 000 mots en français.
Au train où va la langue, accepteriez-vous qu’elle remplace, en 2050, la langue de Molière ou celle de Rabelais ou de Voltaire ?
Je ne pense pas que le Classique diverge de la pratique…Et la langue que tu viens d’utiliser maintenant, n’est-ce pas celle de Molière ? On n’écrit plus comme avant, et tu as absolument raison de dire “malheureusement”. Mais l’outil est encore le même…
Mais la langue de Molière est rarement utilisée de nos jours puisque le monde va plus vers la pratique… Malheureusement !
Une langue ne peut évoluer qu’en acceptant de subir certains changements, certes, mais il ne faut pas négliger l’aspect classique d’une langue…Quoique le Classique ne peut jamais disparaître…Vive la langue de Molière!