Comment écrire un billet ? La recette est facile…

Le syndrome de la page blanche touche en général tous ceux qui tentent d’écrire. Parfois, on a un trop-plein d’idées et, à peine installé devant une page que la blancheur et le néant des mots nous accablent. J’ai longtemps entendu, dans mon entourage familial et académique cette même phrase : « Il faut lire pour écrire », voire « pour tenter d’écrire, il faut beaucoup lire ».

 Il est ridicule de dire que nous, humbles étudiants en M4 Traducteur-Rédacteur, vivons le syndrome de la page blanche ou que nous manquons d’inspiration. Chers étudiants à venir, ne vous cachez pas derrière la blancheur du néant sous prétexte de manque d’inspiration ! Les poètes manquent d’inspiration ! Les artistes manquent d’inspiration à force de traduire l’absolu en langage concret ! Mais nous, humbles étudiants, ne sommes pas à la hauteur de Mallarmé et de Rimbaud pour parler de syndrome mallarméen (le blocage devant la page blanche) car les sujets que nous traitons sont strictement liés à la science de la traduction et des langues. Par conséquent, nos écrits sont pragmatiques et quasi-scientifiques ! Ni l’inspiration ni la muse n’entrent donc dans la composition de nos billets.

Chers futurs étudiants, à moins que vous ne soyez poètes, ne parlez pas d’inspiration et n’attendez pas la muse qui viendra vous sauver. N’attendez pas l’inspiration mais poursuivez et recherchez les idées. Et si vous manquez d’idées, c’est que vous manquez de mots, et si vous manquez de mots c’est que vous ne lisez pas assez.

De grâce, ayez la grâce de lire et changez le blanc du néant en blanc de potentialité. Produisez et soyez généreux : si vous écrivez c’est pour votre bien car, en écrivant, on apprend et on évolue.

Comment écrire un billet ? La recette est facile :

Lire, voilà ce qu’il nous (vous) faut pour écrire !

MallarmeManetMallarmé, célèbre poète du XIXème siècle, connu pour son angoisse face à la blancheur des pages.